Dossier de travail 1
lloc: | Cursos IOC - Batxillerat |
Curs: | Llengua estrangera Francès II ~ gener 2020 |
Llibre: | Dossier de travail 1 |
Imprès per: | Usuari convidat |
Data: | dissabte, 4 de maig 2024, 15:47 |
Descripció
Dossier 1
Il était une fois
Il était une fois - Remise 1 (14 heures d'étude)
Dans cette remise vous travaillerez les éléments suivants :
Typologie de texte |
Fonctions communicatives |
grammaire |
lexique |
- Le texte narratif |
- Raconter une histoire en respectant le schéma narratif. - Organisez les événements dans un récit. - Exprimer des relations logiques dans le temps. - Donner des renseignements sur la manière dont est réalisée une action. - Rapporter les paroles d'autrui. |
- Les temps du passé: le passé composé et l'imparfait (révision), le plus-que-parfait. - L'accord du participe passé avec le sujet du verbe (révision) et avec le complément d'objet direct. - L'expression de l'antériorité et de la postériorité: avant de + infinitif , avant + nom; après + infinitif passé, après + nom. - Les adverbes de manière. - le discours indirect. - L'expression de la simultanéité |
- Le lexique du conte... |
1. Le schéma narratif du conte
Un récit est une narration où un narrateur raconte des événements réels ou fictifs qui se déroulent généralement dans le passé. Pour faire un récit il faut suivre plusieurs étapes qui se réunissent sous un seul schéma appelé le schéma narratif.
1.1. Première étape : situation initiale
- C'est celle qui ouvre l'histoire. Elle présente les personnages, le lieu et la situation dans le temps. Le lecteur découvre le cadre dans lequel l’action va prendre naissance.
- Il s'agit d'une description qui est souvent à l'imparfait et qui commence parfois par une formule introductive du type “Il était une fois”
1. 2. Deuxième étape : l'élément perturbateur
-
C'est un événement qui vient perturber l'état de calme de la situation initiale. Il sert à déclencher les actions successives des personnages qui vont constituer le noeud de l'histoire avec ses multiples péripéties.
-
C'est normalement une action exprimée au passé simple ou au passé composé introduite par un indicateur temporel tel que: “un jour”, “soudain”, “tout à coup”
1. 3. Troisième étape : les péripéties (l'action ; le déroulement du récit)
- c’est généralement la partie la plus longue du récit puisqu’elle correspond aux aventures du personnage principal; elle relate les épreuves qu’il rencontre et qu’il doit surmonter .
- Elle expose une série d'action exprimées avec le passé simple* ou le passé composé en alternance avec l'imparfait de l'indicatif.
1. 4. Quatrième étape : l'élément résolutif
- C'est la dernière action entreprise qui permet de régler l'obstacle posé à partir de l'élément perturbateur et qui produit un nouvel effet de stabilisation. On l'appelle aussi dénouement.
- C'est à nouveau un court passage du récit où l'on retrouve la même alternance de temps verbaux que pour les péripéties (passé composé ou passé simple* avec imparfait)
- Elle peut être introduite par des articulateurs du récit tels que "c'est alors que... / Finalement / grâce à"
1. 5. Dernière étape : la situation finale
- Elle correspond à la description d'une nouvelle situation de stabilité qui peut coincider avec la situation initiale ou être complètement différente.
- C'est à nouveau une description formulée à l'imparfait ou même au présent avec des commentaires optionnels du narrateur. On retrouve souvent une formule finale telle que: “tout est bien qui finit bien” ou “cric crac, mon conte est dans le sac” ...
Si nous prenons un conte merveilleux comme La Belle au bois dormant, de Charles Perrault, nous pouvons analyser son schéma narratif comme exemple de structure narrative que nous allons travailler par la suite petit à petit :
SYNOPSIS DU CONTE :
Une jeune princesse, fille unique, vient au monde pour combler de bonheur ses parents, le roi et la reine. Mais une méchante fée, vexée de ne pas avoir été conviée au baptême de la princesse, la condamne à une mort accidentelle. Or, l’intervention d’une bonne fée empêchera la princesse de subir la mort prédite et au lieu de mourir, elle s’endort pour un sommeil de cent ans qui atteint aussi tous les habitants de son royaume. Au bout de ce temps un prince charmant arrive un jour dans le royaume endormi et trouve la princesse. Il s’éprend d’amour pour elle et l’embrasse sur la bouche. La princesse s’éveille alors et avec elle, tous ceux qui s’étaient endormis en même temps. Le prince et la princesse se marient et font une grande fête dans tout le royaume. |
1. Situation initiale | 2. Élément(s) perturbateur(s) qui compliquent la situation initiale | 3. Péripéties qui provoquent un déséquilibre ou un processus de transformation | 4. Élément résolutif | 5. Situation finale qui met en valeur un nouvel équilibre |
Bonheur de la princesse et de sa famille | Jalousie d'une méchante fée qui la maudit | Maléfice qui dure cent ans jusqu'à l'arrivée du prince | Le prince rompt la malédiction | Le prince et la princesse se marient et le bonheur est rétabli |
Pour écouter des contes en français, voici un lien où vous trouverez une série de films d'animations: Conte-moi
2. Le lexique du conte
Pour raconter des contes et des histoires, on laisse libre cours à notre imagination. On utilise par contre un lexique spécifique.
2.1. La chronologie.
a) Pour marquer le début :
- Il était une fois …./ Il y a très longtemps …
- Dans un pays lointain, inconnu, dans un royaume disparu ...à l'autre bout du monde …
b) Pour désigner les différentes étapes de l'action :
- Au commencement /au début...
- Un jour / ce jour-là / alors / le jour de Noël …
- Brusquement / Soudain / Tout à coup …
- Heureusement / malheureusement (Afortunadament, sortosament, malauradament) …
c) Pour signaler la fin :
- C'est ainsi que l'histoire finit / Tout est bien qui finit bien / Et cric crac, mon histoire est dans le sac …
2.2. Quelques personnages de contes :
L'ogre, la fée, la sorcière, le nain, le géant, le magicien, le prince, la princesse, le loup, le dragon, la reine, le roi, le chasseur, le héros, l'héroïne …
2.3. Quelques objets et quelques lieux :
a) une baguette magique, une potion, un grimoire, une clé, un trésor, une épée
b) une grotte, une forêt, un château, un palais, ....
2.4. Des mots pour parler...
a) des événements :
se passer, se produire, avoir lieu, commencer, se dérouler, durer, s'achever, se terminer …
b) de l'espace :
se trouver, dominer, entourer, s'élever …
un château, une grotte, une forêt ...
c) du mouvement :
traverser, longer, avancer, reculer, se précipiter, se retourner …
d) du transport d'objets et de personnes :
porter, apporter, emporter, amener, emmener …
d) du changement :
Devenir, se transformer en, se métamorphoser …
3. Planification et révision du récit de fiction
Atelier d'écriture (aide à la planification et à la révision d'un récit de fiction)
Comment écrire un conte, une légende, un récit d'aventures ?....
- Un conte est un court récit d’aventures fictives où intervient le merveilleux.
- Une légende est un récit où les faits historiques sont transformés par l’imagination. Elle est présentée comme une histoire vraie même si elle est totalement imaginaire.
- Le récit d’aventures est un texte rempli de péripéties, c’est-à-dire d’événements et d'actions qui créent le suspense chez le lecteur.
Choisissez un sujet. Quel genre de récit voulez-vous écrire ? Un conte, une légende, un récit d'aventures ?
- Avez-vous imaginé un objet magique ?
- Avez-vous réfléchi à un fait historique ?
- Quel genre de récit d’aventures voulez-vous écrire ? un héros contre la société, héros contre la nature, contre lui-même ?
- Avez-vous pensé à un lieu, un temps ?
Étape 2 :
Rassemblez vos informations.
- Qui est le héros ? Qui sont les adjuvants (ceux qui l'aident) et opposants (ceux qui nuisent au héros) ?
- Qu’est-ce qui (personne, chose) pousse le héros à agir ?
- Quel est l’objectif ou la mission du héros ?
- Qui profite de l’objectif/mission du héros ?
Utilisez ce schéma pour rassembler vos idées :
Étape 3 :
Vous planifiez votre conte, votre légende ou votre récit d'aventures et vous écrivez votre première version.
Le conte, la légende et le récit d'aventures ont la même structure narrative qui comprend 3 grandes parties :
- une situation initiale dans laquelle le héros a un besoin ou un désir à satisfaire (élément déclencheur) ;
- un déroulement qui présente les obstacles dressés devant le héros (actions) ;
- une situation finale qui raconte la réussite ou non du héros (dénouement de l’histoire).
Au besoin, utilisez l'outil ci-dessous pour vous aider à planifier et à créer la première version de votre récit :
Étape 4 :
C'est maintenant le temps de réviser votre conte, votre légende ou votre récit d'aventures.
Avant de faire votre version définitive, révisez votre copie avec ces outils :
4. Grammaire
4.1. Le passé composé
(Révision)
Regardez la vidéo suivante :
3.1.1. Utilisation et formation du passé composé :
On utilise le Passé composé pour raconter des actions au passé. Il se forme avec l'auxiliaire “avoir” ou “être” au présent + le participe passé.
Ex. Hier, je suis allé au cinéma et j'ai dîné vers 10 heures. Après, je me suis endormi dans le canapé.
Le passé composé de la majorité des verbes se conjugue avec “avoir”.
Les verbes “aller, venir, entrer, sortir, arriver, rester, partir, monter, descendre, naître, mourir, retourner, tomber et passer” se conjuguent avec l'auxiliaire “être” tout comme les verbes pronominaux.
Quand le verbe se conjugue avec l'auxiliaire “être”, le participe passé s'accorde comme un adjectif avec le sujet du verbe “être”.
Dîner |
Aller |
S'endormir |
J'ai dîné Tu as dîné Il / elle / on a dîné Nous avons dîné Vous avez dîné Ils / Elles ont dîné |
Je suis allé(e) Tu es allé(e) Il / elle / on est allé(e)(s) Nous sommes allé(e)s Vous êtes allé(e)(s) Ils / Elles sont allé(e)s |
Je me suis endormi(e) Tu t'es endormi(e) Il / elle / on s'est endormi(e)(s) Nous nous sommes endormi(e)s Vous vous êtes endormi(e)(s) Ils / Elles se sont endormi(e)s |
Certains verbes de déplacement (entrer, sortir, monter, descendre, passer) habituellement utilisés avec “être” se construisent avec “avoir” quand ils ont un complément d'objet direct :
Ex. Je suis sorti. / J'ai sorti le chien.
Ex. Je suis monté à l'étage. / J'ai monté l'escalier.
3.1.2. La formation du participe passé :
Phonétiquement, on peut regrouper les participes passés les plus courants de la manière suivante :
- Participes en “é” (tous les verbes en er) : manger → mangé, être → été
- Participes en “u”: avoir → eu, lire → lu, voir → vu, boire → bu, entendre → entendu, attendre → attendu, répondre → répondu, perdre → perdu, vouloir → voulu, pouvoir → pu, devoir → dû, savoir → su, croire → cru, falloir → fallu, connaître → connu, disparaître → disparu, plaire → plu, pleuvoir → plu, recevoir → reçu, venir → venu, vivre → vécu...
- Participes en “i”: finir → fini, grandir → grandi, choisir → choisi, prendre → pris, apprendre → appris, comprendre → compris, mettre → mis, dire → dit, écrire → écrit, conduire → conduit …
- Autres cas : faire → fait, ouvrir → ouvert, découvrir → découvert, offrir → offert, souffrir → souffert, peindre → peint, craindre → craint …
3.1.3. L'accord du participe passé quand le verbe se conjugue avec “avoir”:
style="max-width: 800px;">Attention :Quand le verbe se conjugue avec l'auxiliaire “avoir” , on ne fait jamais l'accord du participe passé avec le sujet mais on doit faire l'accord avec le complément d'objet direct s'il est placé devant le verbe:
Ex. Elle a acheté des fleurs → Les fleurs qu'elle a achetées sont belles.
Ex. J'ai mis une robe. → La robe que j'ai mise est déchirée.
4.2. L'imparfait
(Révision)
Regardez la vidéo suivante :
3.2.1. Formation de l'imparfait :
Pour construire l'imparfait on prend normalement la racine de la première personne du pluriel du Présent de l'Indicatif (nous) et on ajoute les terminaisons correspondantes à l'imparfait :
Je |
FAIS (1ère p. pluriel du Présent de l'Indicatif: nous fais-ons) |
ais |
Tu |
ais |
|
Il/Elle/On |
ait |
|
Nous |
ions |
|
Vous |
iez |
|
Ils/Elles |
aient |
Attention :
Seul le verbe “être” ne respecte pas la règle : j'étais, tu étais, il était, nous étions, vous étiez, ils étaient.
3.2.2. L'alternance de l'imparfait et du passé composé :
Dans un récit au passé, on utilise les deux temps: le passé composé pour les événements et l'imparfait pour les descriptions et les situations.
- L'imparfait décrit le cadre de la situation (comme une photo).
- Le passé composé décrit une succession d'événements (comme un film).
- On utilise le passé composé pour des périodes de temps définies (avec un début et une fin précis) et l'imparfait pout des périodes de temps indéfinies.
- Le passé composé indique un changement par rapport à des habitudes ou une situation donnée.
IMPARFAIT |
PASSÉ COMPOSÉ |
- On utilise l'imparfait pour présenter une action du passé dont la durée n'est pas définie: * Ils vivaient heureux et en bonne santé. * Elle prenait son bain. - L'imparfait est aussi employé pour parler d'une action ou d'un phénomène à caractère répétitif, quotidien: * Nous travaillions toute la semaine et le week-end nous nous reposions. * je faisais le ménage tous les dimanches. - L'imparfait est enfin le temps clé dans l'univers de la description: * À l'est de l'étang il y avait des bruyères. * La ferme s'élevait presque à l'horizon. |
- On emploie le passé composé pour présenter une action du passé dont la durée est envisagée comme finie.: * Ils ont vécu six ans en Italie. * Tu as travaillé trop longtemps dans cette entreprise. - Le passé composé est utilisé aussi pour introduire une action soudaine qui interrompt une action à l'imparfait. Il s'oppose dans le concept d'action achevée à l'action inachevée présentée par l'imparfait: * Il prenait une douche quand le téléphone a sonné. * Sa vie se passait paisiblement quand soudain il a reçu la nouvelle. |
Voici une autre vidéo explicative :
4.3. Le plus-que-parfait
Pour former le plus-que-parfait on se sert de l'imparfait du verbe auxiliaire correspondant (être ou avoir) et du participe passé du verbe à conjuguer.
FINIR |
ALLER |
SE LAVER |
|
Je |
avais fini |
étais allé/e |
m'étais lavé/e |
Tu |
avais fini |
étais allé/e |
t'étais lavé/e |
Il / Elle / On |
avait fini |
était allé/e/s |
s'était lavé/e/s |
Nous |
avions fini |
étions allé/e/s |
nous étions lavé/e/s |
Vous |
aviez fini |
étiez allé/e/s |
vous étiez lavé/e/s |
Ils / Elles |
avaient fini |
étaient allé/e/s |
s'étaient lavé/e/s |
Le plus-que-parfait sert à décrire une action passée qui est arrivée dans un temps antérieur à une autre action du passé. La deuxième action peut être exprimée au passé composé ou à l'imparfait. Voici quelques exemples:
- Quand elles avaient fini de faire les travaux ménagers, elles allaient se promener.
- La ville était toute blanche parce qu'il avait neigé toute la nuit.
- Quand elle s'est réveillée, il était déjà parti pour le travail.
Accord du participe passé :
Le plus-que-parfait est un temps composé comme le passé composé et les règles d'accord du participe passé sont les mêmes.
Regardez la vidéo suivante :
4.4. L'expression de la succession : antériorité et postériorité
Lisez le texte suivant :
Révision
Pour raconter, on a déjà vu qu'on utilise des indicateurs temporels variés :
- Des mots et des expressions qui répondent à la question « quand ? » (jour, date, heure, année), des adverbes (autrefois, récemment, prochainement...).
- Des mots et des expressions qui répondent aux questions « depuis combien de temps ? Pendant combien de temps ? Dans combien de temps ?...
- Des mots pour exprimer une succession dans le temps comme : tout d'abord, ensuite, puis, enfin.
- Des mots et des expressions pour exprimer une action brusque : soudain, brusquement, tout à coup….
- Des mots et des expressions qui expriment la fréquence d'une action : souvent, rarement....
Chaque indication de temps est utilisée à un endroit précis du récit :
- Au début : un jour, un matin, un soir.....
- Événement brusque qui modifie la situation du début : soudain, tout à coup....
- Retour à la situation initiale : alors, donc...
4.4.1. L'expression de la succession :
Vous connaissez bien déjà les indicateurs temporels qui permettent de marquer une succession d'événements.
Pour indiquer une succession d’événements , j’utilise les mots : d’abord, puis, ensuite, enfin. finalement...
4.4.2. La postériorité avec "Après":
- Après + nom : Il est venu après le match.
- Après + infinitif passé : Cette construction s'utilise en début de phrase quand le sujet des deux verbes est identique. L'infinitif passé se compose de < être > ou < avoir > à l'infinitif suivi du participe passé.
Ex : J'ai travaillé et je suis sorti. => Après avoir travaillé, je suis sorti.
Ex : Elle est allée au cinéma puis elle est rentrée chez elle. => Après être allée au cinéma, elle est rentrée chez elle.
4.4.3. L'antériorité avec "Avant":
- Avant + nom : Il est venu avant l'heure.
- Avant de + infinitif : Cette construction s'utilise en début de phrase quand le sujet des deux verbes est identique.
Ex : Avant de sortir, j'ai dîné.
4. 5. Expression de la simultanéité
Quand un rapport de simultanéité s'établit dans une phrase complexe, l'action exprimée dans la principale et celle exprimée dans la subordonnée ont lieu presqu'en même temps et les verbes des deux propositions sont à l'indicatif (présent, passé ou futur) :
un moment précis | |
quand, lorsque, au moment où... | J'étais dans la douche quand / lorsque / au moment où tu as appelé |
avec une idée de durée | |
pendant que, tandis que ... | Ma mère préparait le repas tandis que / pendant que je faisais mes devoirs. |
mise en parallèle | |
chaque fois que, à mesure que ... |
Chaque fois que je le voyais, je pensais à mon père. À mesure qu'il grandissait, il devenait plus gentil. |
4.6. L'adverbe de manière
Un grand nombre d'adverbes se terminent par "-ment".
Formation :-
En général, on les forme à partir du féminin des adjectifs :
- lent → lentement
- doux → doucement
- heureux → heureusement
- sec → sèchement …
-
Quand l'adjectif masculin se termine par une voyelle, on ajoute directement "-ment" :
- poli → poliment
- vrai → vraiment.
- Exception : gai → gaiement (ou gaîment).
-
Quand l'adjectif masculin se termine par "-ent " ou "-ant", l'adverbe se termine par "-emment" ou "-ammant" :
- prudent → prudemment,
- méchant → méchamment.
- Cas particuliers : précis → précisément, profond → profondément, énorme → énormément, gentil → gentiment, bref →.brièvement..
Regardez cette vidéo :
4.7. Le discours indirect
Le discours rapporté consiste à répéter les mots qu'une autre personne dit.
Verbes introducteurs
Admettre, affirmer, ajouter, annoncer, assurer, avertir, avouer, confirmer, constater, crier, déclarer, démentir, dire, expliquer, indiquer, informer, jurer, objecter, préciser, prévenir, promettre, proposer, remarquer, répéter, répondre, répliquer, suggérer, etc...
Discours direct | Discours indirect |
Il dit : " J'ai faim " |
Il dit qu'il a faim. |
Elle me demande :" Est-ce que tu |
Elle me demande si je vais mieux |
Elle me demande : " Qu'est-ce que |
Elle me demande ce que je fais. |
Elle me demande : " Où vas-tu ?" |
Elle me demande où je vais. |
Elle me demande où je vais. |
Elle me demande comment je suis. |
Elle me dit : " Fais tes exercices !" |
Elle me dit de faire mes exercices. |
Le discours indirect entraîne certaines modifications :
- Dans le discours direct, on utilise la ponctuation : les deux points (:) les guillemets (“”), les points d'interrogation (?) et d'exclamation (!), l'inversion s'il s'agit d'une question.
- Dans le discours indirect, on introduit la phrase avec "que", "si", un "mot interrogatif"( quand, comment, pourquoi, etc., ou la préposition "de".
- Dans le discours indirect, on doit changer les pronoms (personnels, possessifs, etc). Les références de temps et d'espace (si nécessaire).
- Quand le verbe introducteur est au passé, il faut changer les temps verbaux:
- Exemple: Il m'a dit "J'ai faim" → Il m'a dit qu'il avait faim.