Dossier de Travail 4

lloc: Cursos IOC - Batxillerat
Curs: Llengua estrangera Francès I (Bloc 2) ~ gener 2020
Llibre: Dossier de Travail 4
Imprès per: Usuari convidat
Data: dijous, 2 de maig 2024, 16:36

Descripció

Dossier 4

Souvenirs

Souvenirs - Remise 4 (14 heures)

Dans cette remise vous travaillerz les contenus suivants :

Typologie de texte Fonctions communicatives Grammaire Lexique
- Le texte narratif

- Décrire la situation initiale d'un récit (lieu, temps concernés et personnages impliqués.)

- Évoquer des souvenirs.

- Parler d'habitudes passées.

- L'imparfait de l'indicatif

- les pronoms compléments d'objet direct et indirect.

- Les indicateurs temporels (les adverbes et locutions adverbiales de temps)

- La phrase négative

- Le lexique de l'enfance, des jeux

- Les verbes “se rappeler, se souvenir de”

1. Le schéma narratif

Nous allons aborder dans les Remises 4 et 5, le texte narratif aussi il nous semble important de vous rappeler son fonctionnement. Quand on raconte une histoire, qu'elle soit réelle ou fictive, il faut respecter en effet quelques règles de base.
L'histoire est une suite d'actions, d'événements qui s'enchainent dans un ordre logique et cet ordre repose sur une structure qui s'appelle le schéma narratif.

Celui-ci comporte 5 étapes :

1.1. La situation initiale : Qui ? Où ? Quand ? Quoi ?

Au début de l'histoire, on apprend qui est le personnage principal (il peut y en avoir plusieurs), on découvre les circonstances (lieu et époque de l'action), la situation des personnages et il y a une certaine stabilité (le sentiment que tout cela peut durer de manière permanente).
Le lecteur découvre le cadre dans lequel l'action va prendre naissance et le temps employé est donc habituellement l'imparfait.

1. 2. L'élément perturbateur : Qu'arrive-t-il ?

Quelque chose survient d'un seul coup et provoque une rupture de la stabilité. L'action est alors déclenchée. L'élément perturbateur modifie la situation initiale.
Les temps du récit changent: on utilise le passé composé ou le passé simple.

1. 3. Les péripéties.

Il s'agit de toutes les actions qui ont lieu alors. Les personnages tentent de trouver un nouvel équilibre.

1.4. La résolution / le dénouement.

La situation trouve un nouvel équilibre grâce à l'intervention de certaines personnes ou parce qu'elle ne peut plus continuer.
L'élément de résolution, c'est l'événement qui va permettre au récit de se terminer.

1.5. La situation finale.

C'est la conclusion du récit. C'est une situation stable. L'histoire est terminée. Les personnages sont heureux ou malheureux et l'auteur nous présente le tableau d'une nouvelle situation stable, différente de la situation initiale.

Dans cette remise, nous allons nous centrer sur la première étape.

2. Grammaire


2.1. L'imparfait de l'indicatif

Le temps verbal employé pour introduire la situation initiale dans un récit peut être le présent de l'indicatif si le récit est au présent mais on choisira l'imparfait de l'indicatif si le récit est au passé :

L'imparfait permet d'encadrer des faits dans le passé; il contribue à les contextualiser. Il permet de décrire des lieux, des personnes, des objets ou des idées et de les situer dans le temps. Il sert aussi à exprimer les habitudes du passé; c'est en quelque sorte le présent du passé.

2.1.1. La formation de l'imparfait

Pour construire l'imparfait on prend normalement la racine de la première personne du pluriel du Présent de l'Indicatif (nous) et on ajoute les terminaisons correspondantes à l'imparfait :

Je

FAIS

(1ère p. pluriel du Présent de l'Indicatif: nous fais-ons)

ais

Tu

ais

Il/Elle/On

ait

Nous

ions

Vous

iez

Ils/Elles

aient

Voici quelques exemples de construction de l'imparfait avec des verbes d'emploi très courant :

INFINITIF

PRÉSENT

IMPARFAIT

Avoir

Nous av- ons

J'avais, tu avais, Il avait, nous avions...

Parler

Nous parl -ons

Je parlais, tu parlais, Il parlait...

Finir

Nous finiss- ons

Je finissais, tu finissais, Il finissait...

Aller

Nous all- ons

J'allais, tu allais, Il allait, nous allions...

Venir

Nous ven- ons

Je venais, tu venais, Il venait...

Prendre

Nous pren- ons

Je prenais, tu prenais, Il prenait...

Étudier

Nous étudi- ons

J'étudiais, tu étudiais, Il étudiait., nous étudiions..

Devoir

Nous dev- ons

Je devais, tu devais, Il devait...

Pouvoir

Nous pouv- ons

Je pouvais, Tu pouvais, Il pouvait...

Manger

Nous mange- ons

Je mangeais, Tu mangeais, Il mangeait, nous mangions...

La formation de l'imparfait est toujours régulière avec une seule exception, le verbe être, qui prend le radical de la 2ème personne du pluriel du Présent de l'Indicatif et pas de la 1ère.

ÊTRE

Vous êt -es

J'étais, tu étais, Il était, nous étions, vous étiez, Ils étaient

2.1.2. L'emploi de l'imparfait.

En ce qui concerne son emploi, l'imparfait est un temps du passé utilisé notamment dans les cas suivants :

  • Pour faire une description.

Il faisait beau, le ciel était bleu et le soleil brillait ; les enfants jouaient dans le jardin avec le chien.

  • Pour exprimer une action dans le passé sans préciser ses limites temporelles (on n'envisage ni le début ni la fin de cette action, mais l'action dans sa durée).

Quand ma mère était petite, la télévision n’existait pas.

  • Pour parler d'une action habituelle, quotidienne, répétitive dans le passé.

Tous les jours, je jouais avec mon frère et je faisais mes devoirs après le dîner.

Lisez le texte suivant; vous y trouverez les différents usages de l'imparfait :

Autrefois, à l'époque de sa création (au début du XXème siècle), l'avenue Louise à Bruxelles était déjà une avenue de luxe, mais on n'y trouvait pas encore de magasins. En ce temps-là, les bourgeois y faisaient construire des immeubles particuliers; ils s'y promenaient à pied, en tram et parfois en voiture, depuis le centre de la ville jusqu'au bois de la Cambre. On y voyait même parfois le roi, Léopold II qui s'y promenait volontiers. Le grand architecte de l'art nouveau, Victor Horta, y avait son appartement et son atelier

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2.2. les marqueurs temporels

Pour commencer à raconter un événement passé (une histoire, un souvenir d'enfance, une anecdote vécue...), on utilise des marqueurs temporels qui nous permettent de nous situer dans le temps.

Je vous propose donc de réviser ceux que vous connaissez déjà et d'en apprendre d'autres qui vous seront utiles pour construire votre récit.

2.2.1. Pour se situer dans le temps par rapport au présent

Les adverbes et locutions adverbiales de temps désignent les jours et les moments par rapport au moment où l'on parle, le présent.

Ils répondent à la question quand ?

Avant Maintenant - en ce moment Après

avant-hier - hier

La semaine dernière

Le mois dernier

L'année dernière

Autrefois

Il y a 5 ans

Il y a longtemps

Aujourd'hui

Cette semaine

Ce mois-ci

Cette année

De nos jours

Demain - après-demain

La semaine prochaine

Le mois prochain

L'année prochaine

À l'avenir

Dans 5 ans

2.2.2. Pour se situer dans le temps dans le passé

Quand le point de repère se situe à un autre moment que le moment présent, ces adverbes ou locutions ont des équivalents :

Avant  À ce moment-là Après

L'avant-veille - La veille

L'année d'avant / précédente

Auparavant

Ce jour-là

Cette année-là

À cette époque-là

Le lendemain -Le surlendemain

L'année d'après / suivante

Désormais

    2.2.3. Pour exprimer la fréquence.

    Les adverbes ou expressions de temps peuvent aussi exprimer la fréquence des actions. 

    Lisez ce petit dialogue :

    - Vous avez mal à la tête ?

    - Parfois.

    - Et des nausées ? 

    - Souvent.

    - Il vous arrive de vous sentir en forme ?

    - Rarement !

    Dans un récit, on utilisera aussi des adverbes de fréquence pour indiquer si on a affaire à des faits isolés ou si au contraire, il s'agit de faits qui se répètent dans le temps.

    Les adverbes de fréquence sont les suivants :

     + -

    toujours

    généralement

    d'habitude

    souvent

    fréquemment

    tout le temps

    jamais

    rarement

    de temps en temps

    quelquefois

    parfois

    Attention !

    • En français, les adverbes se placent presque toujours derrière le verbe qu'ils accompagnent.

    Ex. Je ne vais jamais à la piscine. Il allait quelquefois chez sa grand-mère.

    • Quand le verbe est conjugué à un temps composé, l'adverbe se place entre l'auxiliaire et le participe passé:

    Ex. J'ai souvent été malade.

    2.2.4. Pour exprimer la durée

    Les adverbes ou locutions de temps peuvent également exprimer la durée de l'événement.

    C'est le cas de "longtemps", "quelque temps", etc.

    Ex. Ils jouaient longtemps dans le jardin. Nous sommes restés quelque temps sans les voir.

    2.2.5. Pour exprimer la succession d'événements et établir une chronologie

    Les adverbes de temps permettent aussi de situer une succession d'événements les uns par rapport aux autres : d'abord, ensuite, puis, plus tard, enfin.

    Ex. D'abord elle rangeait la maison, ensuite elle faisait les courses puis elle préparait le repas ...

    Pour rendre compte du caractère immédiat ou surprenant des actions qui se succèdent, on emploie les adverbes: aussitôt, immédiatement, soudain, tout à coup, alors ...

    Ex. Quand ma mère nous appelait, nous arrivions aussitôt.

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    2.3. Les pronoms compléments COD et COI

    Quand on parle de quelqu'un ou de quelque chose qui a déjà été mentionné ou bien qui est identifiable grâce au contexte, pour ne pas le répéter, on utilise les pronoms compléments d'objet direct (COD) et compléments d'objet indirect (COI).

    2.3.1. Les pronoms compléments d'objet direct

    Le COD représente la chose ou la personne sur laquelle s'exerce l'action exprimée par le verbe.

    Les pronoms personnels compléments d'objet direct remplacent des noms de choses ou de personnes. Ils répondent à la question "quoi ?" ou "qui ?".

    Exemples : 

    - Tu regardes beaucoup la télévision  ?
    - Non, je la regarde surtout le week-end.
    - Tu écoutes le professeur  ?
    - Bien sûr que je l'écoute !
    - Vous aimez les saucisses  ?
    - Euh, non, je ne les digère pas très bien.

      singulier Pluriel
    1ère personne me nous
    2ème personne te vous
    3ème personne  masc. ou fem. le / la les

    Me, te, nous, vous représentent des personnes.
    Le, la, les représentent des personnes ou des choses.

    Afin d'identifier le COD dans une phrase, on peut poser des questions avec que ou qui.

    Exemples :
    - Qu'est-ce que tu regardes ?
    - La télévision.
    - Tu écoutes qui ?
    - Le professeur.

    2.3.2. Les pronoms compléments d'objet indirect (COI)

    Le COI est la personne qui a un rôle de destinataire de l'action que fait le sujet. Il est introduit par une préposition.

    Les pronoms personnels complément d'objet indirect remplacent des noms de personnes précédés de la préposition "à". Ils répondent à la question "à qui ?"

    Exemples :

    - Qu'est-ce que vous offrez à Charlotte pour son anniversaire ?
    - On lui offre un pull-over.
    - Alors, qu'est-ce qu'il t 'a dit ? (il a dit à toi)
    - Il ne m'a rien dit.
    - Est-ce que tu as téléphoné à tes parents ?
    - Oui, je leur ai téléphoné ce matin.

      singulier Pluriel
    1ère personne me nous
    2ème personne te vous
    3ème personne  masc. ou fem. lui leur


    Afin d'identifier le COI dans une phrase, on peut poser des questions avec "à qui ?".
    - Tu a téléphoné à qui ?
    - À tes parents.

    On utilise principalement les pronoms indirects avec les verbes de communication qui se construisent avec la préposition « à  » : Parler, téléphoner, demander, dire, écrire, répondre…

    2.3.3. La place des pronoms compléments

    Attention ! Les pronoms COD et COI se placent devant le verbe dont ils sont compléments.
    - Et ton travail ?
    - Je peux le faire demain. (je le peux faire demain.)
    - Tu as parlé à Marie Laure?
    - Je vais lui parler ce soir. (je lui vais parler ce soir)

    Sauf quand le verbe est à l'impératif affirmatif.

    Dans ce cas, le pronom complément est à la forme tonique (à exception de la troisième personne du singulier et du pluriel) et se place derrière le verbe.
    - Regarde-moi bien quand je te parle !
    - Regarde-la bien! Tu ne trouves pas qu'elle ressemble à mamie Marguerite ?

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    2.4. La phrase négative


    Vous connaissez bien sûr la forme la plus courante de la négation avec “ne ...pas”. Mais il y a d'autres combinaisons possibles avec d'autres mots négatifs.

    Dans une phrase négative, la négation se compose de deux termes. Le premier "ne" se place toujours avant le verbe et le second terme se place après le verbe aux temps simples et entre l'auxiliaire et le participe passé aux temps composés.

    Le second terme de la négation dépend de l'élément sur lequel celle-ci porte. En général, ces termes excluent l'emploi de "pas". Ces termes peuvent répondre à des contraires.

    La négation porte sur question possible termes de la négation

    une personne

    une chose

    Le lieu

    Le temps

    Le temps (2)

    Le temps (3)

    Un seul nom

    deux éléments

    Une restriction

    Tu veux voir quelqu'un ?

    Tu veux prendre quelque chose ?

    Tu veux aller quelque part ?

    Tu vas quelquefois (souvent) au cinéma ?

    Tu travailles encore la nuit ?

    Tu travailles déjà ?

    Tu as une idée ?

    Tu préfères la viande ou le poisson ?

    En musique, tu écoutes de tout ?

    ne ...personne → Je ne veux voir personne.

    ne ...rien → Je ne veux rien prendre.

    ne ...nulle part → Je ne veux aller nulle part.

    ne ...jamais → Je ne vais jamais au cinéma.

    ne ... plus → Je ne travaille plus la nuit.

    ne ...pas encore → Je ne travaille pas encore.

    ne ... (aucun(e) → Je n'ai aucune idée.

    ni ... ni → Je n'aime ni la viande ni le poisson

    ne ...que → Je n'écoute que du jazz.

    Attention !

    • La négation de “toujours" est “jamais” si on parle d'habitude ou “plus” si on parle de changement.

    - Je regarde toujours la première chaîne. Je ne regarde jamais la deuxième chaîne.
    - Je travaille toujours chez Max mais je ne travaille plus le samedi. (avant je travaillais le samedi)

    • La négation de “déjà” est “jamais” si on fait un constat ou “pas encore” si on exprime une intention.

    - Vous êtes déjà allé à Paris ? Non, je n'y suis jamais allé. / Non, je n'y suis pas encore allé (j'ai l'intention d'y aller).

    • La négation de “un, une, des” est “pas de” ou “aucun”.

    Vous avez un projet ? Non, je n'ai pas de projet. / Non, je n'ai aucun projet.

    • Certains mots négatifs comme “Personne” et “Rien” se placent en début de phrase quand ils sont sujets du verbe ou le déterminent. Dans ce cas, ils sont suivis de “ne” mais jamais de “pas”:

    - Personne ne parle.
    - Rien ne bouge.

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    3. Le lexique

    Nous allons travailler dans cette remise le lexique du souvenir évoqué et de l'enfance

    3.1. Se souvenir

    Lisez le texte suivant :


    Je me souviens des dîners à la grande table de la boulangerie. Soupe au lait l'hiver, soupe au vin l'été. Je me souviens du cadeau Bonux disputé avec ma sœur dès qu'un nouveau paquet était acheté. Je me souviens des bananes coupées en trois. Nous étions trois. Je me souviens de notre voiture qui prend feu dans les bois de Lancôme en 76. Je me souviens des jeux à l'élastique à l'école. Je me souviens de Monsieur Mouton, l'ophtalmo, qui avait une moustache blanche. Je me souviens des coups de règle en fer sur les doigts. Je me souviens des Malabars achetés chez la confiseuse au coin de la rue. Je me souviens de l'odeur enivrante des livres, à la rentrée scolaire. Je me souviens de la ligne de métro Nord-Sud qui n'avait pas exactement les mêmes wagons que les autres. “

    Georges Perec


    En français, pour évoquer des souvenirs on peut utiliser deux verbes synonymes: “se rappeler“ ou “se souvenir de”.

    Attention ! Le verbe se souvenir est suivi de la préposition “de” mais pas le verbe “se rappeler”.

    On dit: Je me rappelle quelque chose (ou quelqu'un) / je me souviens de quelque chose ( ou de quelqu'un).

    3.1.1. Lexique utilisé quand on interroge le passé :

    - Les âges de la vie : l'enfance, l'adolescence, l'âge adulte, la vieillesse ...

    - La nostalgie (éprouver de la nostalgie)

    - Se rappeler quelque chose / oublier

    - Se souvenir de quelque chose

    - Revoir quelque chose ou quelqu'un

    3.1.2. Lexique du changement et de la durée

    - continuer à / s'arrêter de

    3.2. L'enfance

    3.2.1. Lexique lié à l'identité ou au caractère du jeune enfant

    • un garçonnet / une fillette
    • un môme, un gosse
    • un(e) polisson(ne), un(e) petit(e) coquin(e), un ange, une petite fille modèle, un enfant sage

    3.2.2. Lexique lié à l'éducation

    • être gâté
    • être puni
    • éducation stricte, sévère, indulgente, tolérante, laxiste.
    • Gronder, réprimander, punir, gâter

    3.2.3. Les jeux et l'école

    • L'école maternelle, l'école primaire, les instituteurs, la cour de récréation, la cantine.
    • Jouer à la marelle, à la corde à sauter, à l'élastique, aux billes, au football, à cache-cache, à la balle au prisonnier, au chat perché.
    • Jouer à la poupée, aux indiens, au professeur, aux petites voitures, ....

    3.2.4. Lexique lié aux comportements de l'enfance

    • avoir bon appétit / être difficile
    • avoir peur du noir
    • faire des cauchemars
    • faire des bêtises
    • sucer son pouce
    • faire des caprices
    • bien travailler à l'école
    • être sage comme une image