Dossier de travail 3

lloc: Cursos IOC - Batxillerat
Curs: Segona llengua Francès II ~ gener 2020
Llibre: Dossier de travail 3
Imprès per: Usuari convidat
Data: divendres, 17 de maig 2024, 23:55

Descripció

Dossier de travail 3

Mes souvenirs

Remise 3 - (14 hores)

Durant aquest tercer lliurament treballareu i aprendreu els continguts següents:

Tableau des contenus

Competències comunicatives

Grammaire

Vocabulaire et lexique

  • Décrire le physique et le caractère d'une personne
  • Parler d'actions habituelles au passé
  • Évoquer des souvenirs
  • Parler d'événements récents, qui viennent d'avoir lieu, qui sont en train d'avoir lieu ou qui sont imminents
  • L'imparfait de l'indicatif
  • Les périphrases verbales : "être en train de, être sur le point de, venir de, aller" + infinitif
  • Les pronoms relatifs "qui, que, où"
  • Le lexique de la description physique et psychologique
  • Les vêtements
  • Le lexique de l'enfance et des jeux
  • Les verbes "se rappeler" et "se souvenir"

L'imparfait

Le temps verbal employé pour introduire la situation initiale dans un récit peut être le présent de l'indicatif si le récit est au présent mais on choisira l'imparfait de l'indicatif si le récit est au passé:
L'imparfait permet d'encadrer des faits dans le passé ; il contribue à les contextualiser. Il permet de décrire des lieux, des personnes, des objets ou des idées et de les situer dans le temps. Il sert aussi à exprimer les habitudes du passé ; c'est en quelque sorte le présent du passé.

1. La formation de l'imparfait

Pour construire l'imparfait on prend normalement la racine de la première personne du pluriel du Présent de l'Indicatif (nous) et on ajoute les terminaisons correspondantes à l'imparfait :

Je

FAIS

(1ère p. pluriel du Présent de l'Indicatif: nous fais-ons)

ais

Tu

ais

Il / Elle / On

ait

Nous

ions

Vous

iez

Ils  / Elles

aient

Voici quelques exemples de construction de l'imparfait avec des verbes d'emploi très courant :

INFINITIF

PRÉSENT

IMPARFAIT

Avoir

Nous av -ons

J'avais, tu avais, Il avait, nous avions...

Parler

Nous parl- ons

Je parlais, tu parlais, Il parlait...

Finir

Nous finiss -ons

Je finissais, tu finissais, Il finissait...

Aller

Nous all- ons

J'allais, tu allais, Il allait, nous allions...

Venir

Nous ven -ons

Je venais, tu venais, Il venait...

Prendre

Nous pren- ons

Je prenais, tu prenais, Il prenait...

Étudier

Nous étudi- ons

J'étudiais, tu étudiais, Il étudiait., nous étudiions..

Devoir

Nous dev-ons

Je devais, tu devais, Il devait...

Pouvoir

Nous pouv-ons

Je pouvais, Tu pouvais, Il pouvait...

Manger

Nous mange-ons

Je mangeais, Tu mangeais, Il mangeait, nous mangions...

La formation de l'imparfait est toujours régulière avec une seule exception, le verbe être, qui prend le radical de la 2ème personne du pluriel du Présent de l'Indicatif et pas de la 1ère.

ÊTRE

Vous êt- es

J'étais, tu étais, Il était, nous étions, vous étiez, Ils étaient

2. L'emploi de l'imparfait.

En ce qui concerne son emploi, l'imparfait est un temps du passé utilisé notamment dans les cas suivants :

  • Pour faire une description.

Il faisait beau, le ciel était bleu et le soleil brillait; les enfants jouaient dans le jardin avec le chien.

  • Pour exprimer une action dans le passé sans préciser ses limites temporelles (on n'envisage ni le début ni la fin de cette action, mais l'action dans sa durée).

Quand ma mère était petite, la télévision n’existait pas.

  • Pour parler d'une action habituelle, quotidienne, répétitive dans le passé.

Tous les jours, je jouais avec mon frère et je faisais mes devoirs après le dîner.

Lisez le texte suivant ; vous y trouverez les différents usages de l'imparfait :

Autrefois, à l'époque de sa création (au début du XXème siècle), l'avenue Louise à Bruxelles était déjà une avenue de luxe, mais on n'y trouvait pas encore de magasins. En ce temps-là, les bourgeois y faisaient construire des immeubles particuliers; ils s'y promenaient à pied, en tram et parfois en voiture, depuis le centre de la ville jusqu'au bois de la Cambre. On y voyait même parfois le roi, Léopold II qui s'y promenait volontiers. Le grand architecte de l'art nouveau, Victor Horta, y avait son appartement et son atelier

Les pronoms relatifs "qui" "que" (qu'), "où"

QUI – QUE – OÙ  sont les pronoms relatifs les plus courants en français. Nous avons déjà vu les deux premiers dans le cours "2a llengua Francès I.

Ils servent à introduire une proposition subordonnée relative qui donne des informations sur un élément apparu dans la proposition principale.
Le choix du pronom dépend de la fonction remplie par le substantif qu'il remplace (c'est à dire son "antécédent") dans la proposition relative.

1. Le pronom relatif simple Qui 

En français, on utilise le pronom relatif "QUI", quand le nom auquel on fait référence est sujet dans la subordonnée relative. 

Exemple :

- Je vois un homme qui chante > (“qui” substitueix “un homme”, aquest és el subjecte de la frase  subordinada relativa)

Observez ces autres phrases :

- J'entends quelqu'un qui parle. (j'entends quelqu'un. Quelqu'un (sujet) parle.)
-
Je vois ta soeur qui arrive. (Je vois ta soeur. Ta soeur (sujet) arrive.)
-
Un chien est un animal qui garde la maison. (un chien est un animal. Cet animal garde la maison)

Attention ! Notez que "qui" ne s'apostrophe jamais.

2. Le pronom relatif simple Que

On utilise le pronom  “QUE” quand le nom auquel on fait référence est complément d'objet direct dans la phrase relative.

Exemple :

- La lettre que j'ai reçue vient du Canada (“Que” substitueix “la lettre”, aquest és el complement directe  de la frase subordinada relativa)

Le pronom relatif "que " s'apostrophe devant une voyelle.

Exemple :

- Le parfum qu' elle porte sent vraiment bon. (Le parfum sent bon. Elle porte un parfum (complément) ).

3. Le pronom relatif "où"

On utilise le “” quand  le nom auquel on fait référence est un complément circonstanciel de lieu  ou de temps :

Exemples :

- L'immeuble  j'habite est très bruyant.  (“où” substitueix “l'immeuble” que fa de complement de lloc a la  frase relativa)
- L'endroit  je travaille n'est pas loin. 
- Ce n'est pas un pays  j'aimerais vivre.

Ou encore ...

- 1984, c'est l'année  je suis né !  (“où” substitueix “l'année” que fa de complement de temps a la  frase relativa)
- 18 heures, c'est le moment  les gens sortent du bureau.
- Octobre, c'est le mois  les feuilles tombent.

Les marqueurs temporels

Pour commencer à raconter un événement passé (une histoire, un souvenir d'enfance, une anecdote vécue...), on utilise des marqueurs temporels qui nous permettent de nous situer dans le temps.

Je vous propose donc de réviser ceux que vous connaissez déjà et d'en apprendre d'autres qui vous seront utiles pour construire votre récit.

1. Pour se situer dans le temps par rapport au présent

Les adverbes et locutions adverbiales de temps désignent les jours et les moments par rapport au moment où l'on parle, le présent.

Ils répondent à la question quand ?

Avant Maintenant - en ce moment Après

avant-hier - hier

La semaine dernière

Le mois dernier

L'année dernière

Autrefois

Il y a 5 ans

Il y a longtemps

Aujourd'hui

Cette semaine

Ce mois-ci

Cette année

De nos jours

Demain - après-demain

La semaine prochaine

Le mois prochain

L'année prochaine

À l'avenir

Dans 5 ans

2. Pour se situer dans le temps dans le passé

Mais, quand le point de repère se situe à un autre moment que le moment présent, ces adverbes ou locutions ont des équivalents :

Avant À ce moment-là Après

L'avant-veille - La veille

L'année d'avant / précédente

Auparavant

Ce jour-là

Cette année-là

À cette époque-là

Le lendemain -Le surlendemain

L'année d'après / suivante

Désormais

    Ce sont ces marqueurs temporels que vous utiliserez dans votre récit au passé

    3. Pour exprimer la durée

    Les adverbes ou locutions de temps peuvent également exprimer la durée de l'événement.

    C'est le cas de "longtemps", "quelque temps", etc.

    Ex. Ils jouaient longtemps dans le jardin. Nous sommes restés quelque temps sans les voir.

    Attention !

    Rappelez-vous qu'en français, on place presque toujours les adverbes après le verbe.

    4. Pour exprimer la succession d'événements et établir une chronologie

    Les adverbes de temps permettent aussi de situer une succession d'événements les uns par rapport aux autres: d'abord, ensuite, puis, plus tard, enfin.

    Ex. D'abord elle rangeait la maison, ensuite elle faisait les courses puis elle préparait le repas ...

    Pour rendre compte du caractère immédiat ou surprenant des actions qui se succèdent, on emploie les adverbes: aussitôt, immédiatement, soudain, tout à coup, alors ...

    Ex. Quand ma mère nous appelait, nous arrivions aussitôt (de seguida).

    Les périphrases verbales

    "être en train de"... , "venir de" ..., "être sur le point de" ....+ infinitif, sont des périphrases verbales très utilisées en français.

    1. être en train de + infinitif

    Cette tournure exprime une action en cours de réalisation.

    Ex. Le bébé est en train de dormir. (en catalan ou en espagnol, on utilise le gérondif: el nen està dormint.)

    ètre en train de“ met l'accent sur le développement de l'action. On peut l'utiliser à tous les temps sauf au passé composé :

    • Le bébé est en train de dormr. (présent)
    • Le bébé était en train de dormir. (passé)
    • Le bébé sera en train de dormir. (futur)

    2. venir de + infinitif

    Cette tournure exprime un passé récent.

    Ex. Thomas et Morgane viennent de se marier. (ils se sont mariés il n'y a pas longtemps)

    On peut évoquer un passé récent dans le passé et dans ce cas le verbe “venir” est à l'imparfait.

    Ex. Quand la cloche a sonné, je venais de terminer mes exercices. (...acabava de terminar els exercicis)

    3. être sur le point de + infinitif

    Cette tournure exprime une action imminente, qui va se produire dans quelques instants. On met l'accent sur le début de l'action.

    Ex. Le spectacle est sur le point de commencer.

    On peut aussi utiliser cette paraphrase verbale au passé.

    Ex. Le spectacle était sur le point de commencer.

    4. aller + infinitif

    Cette périphrase verbale exprime un futur proche. On peut aussi utiliser cette structure dans le passé.

    Ex. Valérie va partir dans une heure. / Hier Valérie m'a dit qu'elle allait partir dans une heure.

    Recordeu, però, que en francès en la perifrasi "aller+infinitif" mai es posa preposició "à" entre el verb "aller" i l'infinitiu que el segueix. És un error que cal evitar.

    Mireu-vos l'exemple:

    • Correct:

    Tu vas regarder un film.

    • Incorrect:

    Tu vas à regarder un film.

    5. continuer à / de + infinitif

    Cette périphrase verbale exprime la continuité de l'action.

    Ex. Il continue de / à pleuvoir. (continua plovent / sigue lloviendo)

    Le lexique de la description physique et psychologique

    Avant de commencer, écoutez ces deux enregistrements:

    description physique

    description psychologique

    Pour faire la description d'un personnage, souvent appelée “portrait”, on indique d'abord son identité (prénom et/ou nom, rôle social, origine, profession) et on doit distinguer ensuite le portrait physique (description de l'apparence extérieure) et le portrait moral (description des traits de personalité).

    Le portrait physique suit une organisation logique et sélectionne les traits les plus significatifs allant normalement du général au particulier. Le portrait moral indique également les traits les plus saillants de l'individu concernant sa conduite et son caractère (qualités et défauts), ses états d'âme (sentiments), ses goûts et préférences.

    1. Le portrait physique

    a) Le sexe : 

    On indique le sexe du personnage: C'est un homme, une femme, une dame, un garçon, une fille...

    b) L'âge :

    C'est un enfant, un adolescent, un adulte, un vieillard ...

    • Il est jeune / elle est jeune
    • Il est vieux / elle est vieille
    • il est âgé / elle est âgée (ell /ella és gran)
    • Il a environ 50 ans, elle a une vingtaine d'années 

    c) La taille :

    Il est grand, petit, de taille moyenne, minuscule, immense, "haut comme trois pommes" ...

    Attention ! exception faite de l'expression citée ci-dessus, on n'utilise pas l'adjectif "haut" (alt) en français pour désigner une personne qui est grande.

    d) La corpulence :

    gros, gras, rondelet, obèse, corpulent, costaud, fort, musclé, mince, svelte, menu, maigre, squelettique, chétif ...; une large carrure, de larges épaules ...

    e) L'allure ou l'apparence générale :

    On parle de l'apparence générale en signalant s'il est ou elle est...

    • ravissant/e, beau/belle, joli/e, laid/e, moche, mignon/ne...
    • sportif, maladif, propre, sale, élégant, négligé
    • Il /elle a du charme, il /elle a de l'allure, il / elle a une drôle d'allure ...

    f) Le visage :

    rond, ovale, allongé, poupin, joufflu, bronzé, ridé

  • Le nez : long, court, crochu, épaté, droit, retroussé, en trompette ...
  • La bouche : grande, petite, édentée; avec les lèvres fines, charnues, pincées ...
  • Les yeux : en amande, enfoncés, bridés, globuleux, rieurs, doux, pétillants, cernés, bleus, verts, marron ......
  • Les oreilles : décollées, en feuilles de chou ...
  • Les joues : rondes, creuses, pâles, roses ...
  • Les cheveux : longs, mi-longs, courts, raides, ondulés, bouclés, frisés, en brosse, hérissés, noirs, bruns, roux, châtains, blonds, blancs, poivre sel; une natte, des couettes, une queue de cheval,une frange; un front dégarni, un crâne chauve, rasé ... 
  • Les traits particuliers : D'autres éléments qui font partie de la description d'une personne sont des traits particuliers qui très souvent ne sont pas permanents: C'est ainsi que le personnage en question peut avoir des taches de rousseur, un grain de beauté, des fossettes, des boutons, une cicatrice... ou porter une moustache, une barbe, des favoris...  
  • g) L'expression du visage :

    aimable, sympathique, avenant, doux, souriant, sévère, triste, fatigué, soucieux, réfléchi, enfantin ...

    h) La tenue vestimentaire :

    Il est habituel de décrire les vêtements d'un personnage quand on essaie de faire son portrait.  

    VÊTEMENTS DE FEMME POUR L'HIVER

    Un pantalon, une jupe longue, un pull à col roulé, une chemise à manches longues, un tailleur, une robe longue, un manteau, un anorak, une veste, des bottes, des chaussures, une écharpe, un bonnet, un imperméable, des gants, un survêtement, un gilet...

    VÊTEMENTS D'HOMME POUR L'HIVER

    Un pantalon, une chemise à manches longues, un gilet, une veste, un costume, une ceinture, des bretelles, une cravate, un pull, des chaussures, des bottes, un manteau, un imperméable, un chapeau, une écharpe, un bonnet, des gants, un survêtement...

    VÊTEMENTS DE FEMME POUR L'ÉTÉ

    Un bermuda, un short, une robe, un tee-shirt, une blouse, un chemisier, un ensemble, un maillot de bain, un bikini, des sandales, un chapeau de paille...

    VÊTEMENTS D'HOMME POUR L'ÉTÉ

    Un bermuda, un short, un tee-shirt, une chemise à manches courtes, un maillot de bain, des sandales, un chapeau de paille... Il s'agit à peu prés des mêmes substantifs car la plupart des vêtements sont unisex!

    2. Le portrait psychologique

    a) Le caractère : 

    gai, enjoué, ouvert, chaleureux, réservé, sérieux, timide, renfermé, facile, difficile, changeant, autoritaire, accommodant, nerveux, calme, énergique, flegmatique, rebelle, sympathique, antipathique, doux, agressif …

    b) Qualités :

    bon, gentil, généreux, serviable, honnête, juste, courageux, franc, adroit, habile, ordonné, travailleur, soigneux, débrouillard ...

    c) Défauts :

    égoïste, lâche, menteur, tricheur, hypocrite, râleur, grognon, irascible, méchant, radin, avare, bavard, tyrannique, nonchalant, têtu, paresseux, désordonné, prétentieux, vaniteux...

    d) Les sentiments :

    heureux, malheureux, content, mécontent, triste, joyeux, inquiet, déçu, jaloux, énervé, honteux, effrayé, fâché, satisfait, insatisfait

    e) Les goûts et préférences :

    • La personne aime : elle aime, adore la mer; la musique classique la passionne, la fascine; le cinéma lui plaît beaucoup ...
    • La personne n'aime pas : elle déteste, elle ne supporte pas la mer; Elle a horreur de la musique classique; La violence la rend malade;  Le bruit l'irrite, la dérange, la gêne, l'agace ...

    Lisez maintenant ces portraits extraits de textes liitéraires :

    Jules Supervielle, ­ L'enfant de la haute­ mer

    Elle n'était pas très jolie à cause de ses dents un peu écartées, de son nez un peu trop retroussé, mais elle avait la peau très blanche avec quelques taches de douceur, je veux dire de rousseur. Et sa petite
    personne commandée par des yeux gris, modestes mais très lumineux, vous faisait passer dans le corps, jusqu'à l'âme une grande surprise qui arrivait du fond des temps.
    Georges Pérec, ­ W ou le souvenir d'enfance

    C'était un homme d'une quarantaine d'années, plutôt petit, très maigre, avec un visage en lame de couteau, des cheveux très courts, déjà grisonnants, taillés en brosse. Il portait un costume croisé gris sombre. Si tant est qu'un homme puisse porter sa profession sur sa figure, il ne donnait pas l'impression d'être médecin, mais plutôt hommes d'affaires, fondé de pouvoir d'une grande banque, ou avocat
    Jim Harrison, ­ Un bonjour pour mourir

    C’est alors que je remarquais un type à l’allure bizarre, assis juste en face de moi, de l’autre côté du bar circulaire, et qui me regardait. Il était grand, les cheveux assez longs, bronzé et très musclé, avec un petit aigle tatoué sur l’avant-­bras gauche. Mais le côté droit de son visage était déformé par une cicatrice noueuse et pâle qui accentuait légèrement son regard.
    René Barjavel, ­ L'Enchanteur. 

    Il y a plus de mille ans, vivait en Bretagne un Enchanteur qui se nommait Merlin. Il était jeune et beau, il avait l'oeil vif, malicieux, un sourire un peu moqueur, des mains fines, la grâce d'un danseur, la nonchalance d'un chat, la vivacité d'une hirondelle. Le temps passait sur lui sans le toucher. Il avait la jeunesse éternelle des forêts.

    Se souvenir

    Je me souviens des dîners à la grande table de la boulangerie. Soupe au lait l'hiver, soupe au vin l'été. Je me souviens du cadeau Bonux disputé avec ma sœur dès qu'un nouveau paquet était acheté. Je me souviens des bananes coupées en trois. Nous étions trois. Je me souviens de notre voiture qui prend feu dans les bois de Lancôme en 76. Je me souviens des jeux à l'élastique à l'école. Je me souviens de Monsieur Mouton, l'ophtalmo, qui avait une moustache blanche. Je me souviens des coups de règle en fer sur les doigts. Je me souviens des Malabars achetés chez la confiseuse au coin de la rue. Je me souviens de l'odeur enivrante des livres, à la rentrée scolaire. Je me souviens de la ligne de métro Nord-Sud qui n'avait pas exactement les mêmes wagons que les autres. “

    Georges Perec

    En français, pour évoquer des souvenirs on peut utiliser deux verbes synonymes: “se rappeler“ ou “se souvenir de”.

    Attention !

    Le verbe "se souvenir" est suivi de la préposition “de” mais pas le verbe “se rappeler”.

    On dit : Je me rappelle quelque chose (ou quelqu'un) / je me souviens de quelque chose (ou de quelqu'un).

    1. Lexique utilisé quand on interroge le passé :

    - Les âges de la vie : l'enfance, l'adolescence, l'âge adulte, la vieillesse ...

    - La nostalgie (éprouver de la nostalgie)

    - Se rappeler quelque chose / oublier

    - Se souvenir de quelque chose

    - Revoir quelque chose ou quelqu'un

    2. Lexique du changement et de la durée

    - continuer à / s'arrêter de

    Ex : Je me rongeais les ongles quand j'étais petit et aujourd'hui je continue à les ronger.

    L'enfance

    1. Lexique lié à l'identité ou au caractère du jeune enfant

    • un garçonnet / une fillette (un nen / una nena)
    • un môme, un gosse (una criatura)
    • un(e) polisson(ne), un(e) petit(e) coquin(e (un nen o una nena entremaliat/da)), un ange, une petite fille modèle, un enfant sage (un nen que es porta bé)

    2. Lexique lié à l'éducation

    • être gâté (ser consentit, aviciat, malcriat)
    • être puni (ser castigat)
    • éducation stricte, sévère, indulgente, tolérante, laxiste.
    • Gronder (reganyar), réprimander, punir (castigar), gâter (consentir)

    3. Les jeux et l'école

    • L'école maternelle, l'école primaire, les instituteurs, la cour de récréation, la cantine.
    • Jouer à la marelle, à la corde à sauter, à l'élastique, aux billes, au football, à cache-cache, à la balle au prisonnier, au chat perché.
    • Jouer à la poupée, aux indiens, au professeur, aux petites voitures, ....

    4. Lexique lié aux comportements de l'enfance

    • avoir bon appétit (tenir gana) / être difficile (ser difícil)
    • avoir peur du noir
    • faire des cauchemars (tenir malsons)
    • faire des bêtises (fer maleses, entremaliadures)
    • sucer son pouce
    • faire des caprices
    • bien travailler à l'école